dimanche 1 mars 2015

Mon sentiment sur la suite de "Les Ignobles" de Huguette Conilh

Hello,

Suite à la fin du roman "Les Ignobles" de Huguette Conilh, voici le futur que j'ai imaginé.

Alors, le sentiment que j'ai, c'est que Mathis réussit à avouer la vérité qui le ronge à son frère, avec l'aide et le soutient de Norbert.

La vérité fait mal, elle fait souffrir, mais libère aussi.

Des moments pas faciles, mais avec le soutien d'Aaron, Camille comprend, prend en considération la souffrance de son frère et prend conscience que son départ d'il y a cinq ans a peut-être joué un rôle dans le comportement et les agissements de son frère.

Une bonne discussion s'engage alors entre les deux frères, tout est dit, tout est avoué, tout est mis à plat, les masques tombent, les souffrances dévoilées, les regrets. Un moment difficile, mais nécessaire pour se reconstruire, pour construire une nouvelle vie, un nouveau départ, sans mensonge, sans secret.

Suite à l'aveu de Mathis, Norbert se dévoile également, avoue sa souffrance et sa culpabilité face au suicide de sa femme.

Aaron sera d'un soutien indéfectible pendant cette lourde période, apaisant par la même occasion ses craintes, ses cauchemars, ses doutes.

L'amour entre Camille et Aaron sera encore plus fort, les liens fraternels entre Mathis et Camille seront à nouveau tissés.

Norbert deviendra un ami sincère, et de soutien pour les trois jeunes gens, une figure paternelle en quelque sorte.

Puis, la vie reprendra son cours, lentement, mais sûrement, vers un avenir plus radieux.

Voilà ma fin que je me suis imaginée.

Et vous ?

3 commentaires:

  1. Ah ben j'avais imaginé pratiquement la même chose ! 😧

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  2. Chapeau, madame, ça me paraît assez juste et dans la lignée des caractères de chacun, du développé de l'histoire. Franchement, pour l'instant, j'éprouve beaucoup de souffrance rien qu'à l'idée d'écrire tout ça. C'est étrange, ces personnages m'habitent encore trop. Ils sont vivants et je les ai beaucoup fait souffrir.
    Cela dit, il ne faut pas perdre de vue que le geste de Mathis était un accident. Pour ma part, j'aurais vu, dans un épilogue, le retour de Camille le soir à 22 heures. Mathis l'attends sur le pas de la porte de sa chambre. Ils vont dans la cuisine, Camille se fait un café. Ils papotent, s’assoient tous les deux à la table. Et Mathis finit par dire : "Il faut que je te parle."
    Bon, certes, ça ne fait pas beaucoup avancer l'histoire, c'est une information de plus, sans plus, un élément de réponse. Je crois que l'on peut supposer, telle qu'est l'histoire, que Norbert ne parlera pas. Qu'il poussera encore Mathis à le faire mais ne le trahira pas. Et Mathis ne pourra pas se taire éternellement, de toute façon.
    Et puis, je crois que c'est Chloé Jurga du blog Voyage au-delà de la page, qui me disait qu'en se retrouvant en tant que lecteur face à ce dilemme, il fallait se souvenir que ce roman depuis le début nous parle de tolérance. En aurait-on assez ou pas pour cet enfant ?

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    1. Merci. Oui je pense aussi que Norbert ne trahirait jamais Mathis mais justement l'aiderait à se libérer de son fardeau en lui expliquant justement le sien. Merci encore.

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